Ce post comporte deux parties. La première partie concerne la campagne d’été du maire de Londres « Say Maaate to a Mate » et le travail d’Ogilvy Consulting. Bien que je trouve les visuels gênants, je n’ai pas d’opinion claire sur la campagne. Premièrement, je ne suis pas londonienne et deuxièmement, je ne connais pas toute l’histoire de la coopération entre le client (le maire) et le consultant (Ogilvy). Qu’est-ce qui avait été proposé au départ ? Le client a-t-il demandé des changements ? Etc. Cependant, l’idée n’était pas mauvaise, et les discussions étaient intéressantes, j’ai donc écrit un résumé et cité quelques publications. Dans la deuxième partie, j’écris sur ma propre expérience de consultante. Dans la plupart du temps, le client et moi avons beaucoup travaillé ensemble sur la définition des tâches. Le lien entre les deux parties est la problématique suivante: peut-on influencer la définition des tâches lorsque c’est un projet de grande visibilité et que le client est maire ?
Retrouvé dans la traduction
Mon ami Olé Jorgensen a récemment publié une vidéo intitulée « Ma vie d’inventeur, de designeur et d’explorateur », la dernière d’une série de vidéos sur sa vie. Il y a dix ans, Olé et moi avons travaillé ensemble sur un projet, le DVD de musique de films russes, où je me suis chargée des sous-titres en anglais. Rêvant de recherches littéraires dans mes jeunes années, j’ai fini par travailler sur des choses plus terre à terre, comme les services financiers. Mais je suis une bonne lectrice et j’adore parler littérature. Le projet avec Olé, tel que je le vois aujourd’hui, m’a aidé à faire le lien entre mes deux domaines professionnels, le développement de relations interculturelles (quoi que dans les services financiers) et les études des lettres.
L’histoire d’un très bon système informatique et d’une équipe formidable
Dans ce post, Vera Kolpakova (Senatorova) évoque l’époque où nous travaillions ensemble. Le système SQM Remedy a été l’une de nos premières initiatives importantes. Les termes « Agile » et « scrum » n’étaient pas connus à l’époque. Quelqu’un nous a probablement observés en 2006 et a inventé ces termes pour décrire notre approche. Nous avons demandé à Vica Alexandrova et Marina Kodryan d’y contribuer, ce qu’elles ont fait. Et il y a beaucoup d’autres histoires à raconter!
Que pense la Russie ?
Je poste ici les deux articles sur « Russia : Today », un opéra documentaire. Ma fille Tonya Wechsler est la productrice du projet.
Brûlent les ponts
Le 22 juin 2022, j’ai publié l’article « Je vais brûler cet argent sur le pont de Crimée » sur mon site Internet russe. Que le titre ne vous induise pas en erreur: le client que j’ai cité avait fait référence au pont de Crimée à Moscou, qui enjambe la rivière Moskova. La citation date de 2008, lorsque la Crimée faisait partie de l’Ukraine, et que cet autre pont ont vers l’île de Crimée n’existait pas. La note de juin « Je vais brûler cet argent… » racontait l’histoire de l’ouverture de mon compte bancaire au Portugal. Cette petite victoire sur la paperasserie est maintenant révolue, et la version anglaise porte donc davantage sur les règles des banques et les procédures de Compliance en général. Rien de nouveau pour les banquiers mais peut-être intéressant pour les clients des banques. Je mets la dernière main à des versions anglaise et française bien plus tard. Je n’ai pas entendu une seule voix approuvant la guerre parmi mes amis proches et mes parents. Pourtant, il y a un vaste pays à l’extérieur. Certaines personnes sont en état de choc et supportent la réalité ; d’autres acceptent des idées malades et suivent des ordres criminels. Il y a deux mois, de jeunes amis de Moscou sont venus descendre chez moi, des médecins qui ne voulaient pas être mobilisés. Leur chien et leur appartement leur manquent ; ils continuent à travailler en ligne pour leurs entreprises pharmaceutiques qui font des affaires en Russie. On peut leur reprocher de ne pas s’intéresser à la politique, mais je ne vois pas en quoi ils diffèrent beaucoup des jeunes Européens que je connais. Les articles que j’écris ici et sur les réseaux sociaux sont ma façon de garder ma propre voix et rester en contacte avec les autres. On vit avec les gens. Des services financiers transparents, accessibles et équitables relient les gens
Si seulement Gogol l’avait su
La version russe de ce post donne plus de détails sur mon saut à Porto depuis Moscou mais ne couvre pas les événements récents. En écrivant ce billet le dernier jour de mai 2022, j’ajoute de nombreuses photos en espérant qu’elles m’aideront à raconter l’histoire.
Le group de lecture et « Le Maître et Marguerite »
Nous lisons les classiques russes en même temps que les classiques britanniques. Nous parlons – de ce que nous voulons : en ligne, le mardi, à 19 heures, heure de Moscou. Ce post est consacré à la discussion du roman Le Maître et Marguerite.
Visages dévoilés, monde ouvert
Il s’agit d’un deuxième article consacré à un projet que j’ai réalisé l’été dernier, avec des collègues européens, kirghizes, tadjiks et ouzbeks. Notre équipe a étudié la demande de services financiers en Asie centrale en se concentrant sur les femmes. J’ai mené des entretiens, écouté des discussions de groupe et décrit différents groupes de femmes d’affaires. Dans ce post, je recueille des impressions et des citations qui ne feront pas partie d’un rapport officiel. L’objectif est de sauvegarder les impressions, les images et les idées. Inspiré par Mathilde ter Heijne et son projet artistique Woman To Go.
Que veulent les femmes ?
L’été dernier, j’ai participé à une recherche visant à identifier les besoins financiers des femmes entrepreneurs au Kirghizstan, au Tadjikistan et en Ouzbékistan. Dans ce post, je partage certains résultats qui pourraient intéresser les praticiens qui fournissent des services bancaires aux entrepreneurs, ainsi que les collègues intéressés par les questions de genre.
Credo, credis, credit. A propos des crédits bancaires aux petites entreprises
Dans cet article, Daria Lyubchenko et moi revenons sur l’époque où nous travaillions pour les projets de la BERD de prêts aux petites entreprises. Les banques russes venaient juste à commencer d’alors à travailler avec les petites entreprises et le « taux d’intérêt élevé » semblait être le principal obstacle pour des emprunteurs potentiels. Aujourd’hui, alors que je fais des recherches pour un projet en Asie centrale, j’entends les mêmes préoccupations de la part des entrepreneurs et je ne peux que répéter ce que nous disions il y a une vingtaine d’années : le taux d’intérêt n’est pas l’élément principal lorsque l’on parle de petits et micro-prêts. Sur les marchés émergeants, les banques doivent apprendre à écouter les propriétaires de petites entreprises et à examiner leurs activités en détail. Lorsqu’il y a convergence de vues entre les banques et les petites entreprises, les deux parties en profitent.