Visages dévoilés, monde ouvert

 Il s’agit d’un deuxième article consacré à un projet que j’ai réalisé l’été dernier, avec des collègues européens, kirghizes, tadjiks et ouzbeks. Notre équipe a étudié la demande de services financiers en Asie centrale en se concentrant sur les femmes. J’ai mené des entretiens, écouté des discussions de groupe et décrit différents groupes de femmes d’affaires. Dans ce post, je recueille des impressions et des citations qui ne feront pas partie d’un rapport officiel. L’objectif est de sauvegarder les impressions, les images et les idées. Inspiré par Mathilde ter Heijne et son projet artistique Woman To Go.

Que veulent les femmes ?

 L’été dernier, j’ai participé à une recherche visant à identifier les besoins financiers des femmes entrepreneurs au Kirghizstan, au Tadjikistan et en Ouzbékistan. Dans ce post, je partage certains résultats qui pourraient intéresser les praticiens qui fournissent des services bancaires aux entrepreneurs, ainsi que les collègues intéressés par les questions de genre.

Credo, credis, credit.  A propos des crédits bancaires aux petites entreprises

Dans cet article, Daria Lyubchenko et moi revenons sur l’époque où nous travaillions pour les projets de la BERD de prêts aux petites entreprises. Les banques russes venaient juste à commencer d’alors à travailler avec les petites entreprises et le « taux d’intérêt élevé » semblait être le principal obstacle pour des emprunteurs potentiels.  Aujourd’hui, alors que je fais des recherches pour un projet en Asie centrale, j’entends les mêmes préoccupations de la part des entrepreneurs et je ne peux que répéter ce que nous disions il y a une vingtaine d’années : le taux d’intérêt n’est pas l’élément principal lorsque l’on parle de petits et micro-prêts.  Sur les marchés émergeants, les banques doivent apprendre à écouter les propriétaires de petites entreprises et à examiner leurs activités en détail. Lorsqu’il y a convergence de vues entre les banques et les petites entreprises, les deux parties en profitent.

Avril 2021

En avril, je me suis rendu à la cérémonie de clôture du festival Artdokfest et à la conférence en ligne « L’Europe après le Covid : les murs s’ouvrent-ils ? se ferment-ils ? glissent-ils ? ». J’ai également visité quelques expositions de photos et participé à l’action de protestation 21 avril. J’applaudis le biologiste Nikolai Formozov, qui a entamé une grève de la faim en solidarité avec Navalny le 10 avril, et à mon amie Angelika, de Heidelberg. Angelika dit que son mari et elle ont honte d’aller à des stations balnéaires au palmiers alors que des millions de personnes n’ont pas accès aux voyages et à la vaccination anti-covid. Je voudrais également garder quelques messages remarсables des médias sociaux : celui du médecin Fedor Katassonov sur l’impossibilité de s’asseoir devant son écran et de regarder « un meurtre en direct » et celui de Dmitry Bykov sur le projet spatial de l’URSS comme une percée vers un printemps inaccessible

Le mois de mars 2021

Une note sur les initiatives civiques pacifiques de l’hiver 2021 et sur une excellente exposition de fresques du XVIIe siècle que les restaurateurs des années 1930 ont sauvées de la violence destructrice du pouvoir d’État. Il s’avère que, par leur profession et compétence ils ont réussis à y résister.

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